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Qui sommes-nous ?

La genèse

Ce projet représente un réel plaidoyer pour moi. Il incarne ma vision de la vie et de la mort pour nous tous, êtres humains.

 

La mort a été bien assez longtemps un sujet dont on n’ose réellement parler avec ses proches, alors qu’il s’agit d’un évènement inéluctable pour nous tous. Il est donc essentiel d’ouvrir les discussions sur ce sujet qui nous concerne tous ! Et qui d’autre qu’une personne qui nous est proche pour nous accompagner dans ces réflexions ? 

Lorsque j’expose mon projet à des personnes qui le découvre, la même question revient systématiquement :

« Comment t’es venue l’idée de créer ces carnets ? Tu y as déjà été confronté personnellement ? »

 

Pour vous répondre : Non, pas tout à fait.

Un dessein commun

"Ne me laisse jamais souffrir"

Depuis que j’ai l’âge de m’en souvenir, ma mère me répétait de manière périodique une même idée, tel un mantra, pour qu’elle s’imprègne dans mon être et que j’en sois moi-même convaincu.

 

Elle me disait « Ne me laisse jamais souffrir. La mort ne me fait pas peur mais j’ai tellement peur de souffrir… Si tu vois qu’un jour je ne fais que souffrir, tue moi s’il le faut mais ne m’abandonne pas comme ça. » 

Le dilemme du droit à mourir

Je me disais que s’il le fallait, j’emmènerai ma mère en Suisse ou ailleurs pour qu’elle puisse avoir droit à cette libération. Je savais depuis très jeune qu’en France, il était impossible de faire taire des souffrances par la mort.

 

Puis en grandissant j’ai commencé à questionner ce droit. Ma chère mère me rappelant de temps en temps sa grande crainte d’être abandonnée à sa souffrance.

Le chemin vers le projet

Mai 2019. Durant mon stage de 3ème année en Master de Design, ma Professeure Céline Marcelaud et moi-même discutions de ci et ça. Puis nous sommes arrivé à discuter de ce droit à mourir et je lui ai alors dit « Depuis toujours, l’Homme n’a cessé d’améliorer sa vie et ses conditions de vie, mais pas sa mort. C’est fou de devoir attendre une mort naturelle alors qu’il y a une telle multitude de cas différents. »

 

En exposant ma vision, je repensais aux paroles de ma mère et à ses peurs. Ce à quoi Céline me dit tout d’un coup « Sujet de mémoire ! ». À ce moment là je préparais mon voyage universitaire à Tokyo, j’ai donc mis cette idée de côté en me disant qu’effectivement, je pouvais bien questionner à travers mon mémoire ce sujet qui faisait partie de moi depuis toujours.

J’ai alors consacré mon sujet de mémoire de fin d’étude à cette question :

« Sommes-nous libres de mourir ? »

Si vous souhaitez en savoir plus, mon mémoire est disponible au format PDF ci-dessous :

Le droit à mourir

Le sommeil aux lèvres® prend forme dans un cadre réglementaire en pleine évolution, puisque le droit à mourir n’est pas (encore) légal en France.

 

Il est essentiel que le sujet de la mort et du mourir ne soit plus autant tabous dans notre pays et permettent de riches discussions sur les attentes et envies de chacun. 

À partir de ce travail de recherche et devant l’enthousiasme qu’il a rencontré, j’ai pris la décision de concrétiser ce projet et de le proposer au grand public.

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